anne-valérie gasc

Née en 1975. Elle vit et travaille à Marseille.
exposition au CCC :  » Decazeville / 2012.08.01 / 11 : 00 : 00″ en 2013.

 

Depuis le milieu des années 2000, elle mène des projets qui sont autant de stratégies de destruction destinées à provoquer l’ébranlement du réel, à remettre en question l’inamovible, le pérenne, l’établi. Que ce soit par explosifs, par onde sonore, par sabotage hydraulique, par affaiblissement de structures ou par embrasement, chaque stratégie de destruction conçue par l’artiste vise à provoquer ce basculement où plus aucun repère d’espace ni de temps n’existe. C’est dans ces interstices de doute que l’art peut advenir « au moment précis ou plus rien n’est certain, autrement dit, où tout est possible » (A.-V. Gasc).

 

L’artiste aime, pour définir sa démarche et plus largement le rôle de l’artiste, citer Michel Foucault : « Je suis un artificier. Je fabrique quelque chose qui sert finalement à un siège, à une guerre, à une destruction. Je ne suis pas pour la destruction, mais je suis pour qu’on puisse passer, pour qu’on puisse avancer, pour qu’on puisse faire tomber les murs… » (« Je suis un artificier » 1975, in Roger-Pol Droit, Michel Foucault, entretiens)

 

L’ensemble du projet Crash box est consultable ici.

 

Anne-Valérie Gasc est représentée par la Galerie Rue Visconti.

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